Jacques de lalaing
 
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La sensibilité de Jacques de Lalaing le pousse à œuvrer dans le respect des formes et des conventions traditionnelles à travers un métier incontestable et parfaitement maîtrisé.

Son activité créatrice est liée à la préexistence d’un idéal sur lequel il ne reviendra pas.

Possédé par un élan créateur insatiable, il produit avec une régularité exemplaire. Ce travail quotidien, opiniâtre, souligne les interrogations d’un artiste pour qui la création est une recherche inlassable d’une expression maîtrisée, une permanente investigation du sens et une remise en question journalière.

Constamment, il pose la question du « quoi » et du « comment ».

Il vient d’entrer dans l’atelier de Jean-François Portaels lorsqu’il réalise les portraits de ses frères Philippe, Antoine et Max. Ils sont peints avec une volonté certaine d’objectivité afin de rendre l’apparence physique.

Il prend pour modèle d’abord des êtres qui lui sont proches puis il portraiture des diplomates, des prélats, des hommes politiques, des industriels, des scientifiques, des artistes, des femmes de son entourage.

L’art du portrait qu’il pratique avec une certaine dextérité, mais parfois avec un inégal bonheur, s’enracine dans la tradition du portrait mondain qui remonte à Alfred Stevens. Légers, superficiels, élégants, affectés, tout en joie de vivre et en soierie ou au contraire pétris de nuances et de gravité, ses œuvres captent l’apparence des gens de son milieu.

Plus qu’avec tous les autres modèles, - à l’exception sans doute de sa mère- Jacques de Lalaing va à la rencontre de Christine du Tour van Bellinchave (sa belle-sœur, l’épouse de son frère aîné Charles). Image mentale, image rêvée, image idéalisée, le portrait sert à établir une identité de manière réaliste. Mais il cherche aussi la vérité intérieure et lève un coin de voile sur la personnalité de Christine. Il cherche à exprimer la vie et à rendre une présence.

Tout au long de sa carrière, il entretient ce thème dans le respect des règles.

Il affectionne les grands formats qui prennent parfois des proportions monumentales. Sa palette est restreinte et les fonds traités en camaïeu ont sa préférence.

Dès le début, Jacques de Lalaing mélange les techniques et il diversifie ses sujets.

Il peint des paysages (Après l’inondation), des scènes mythologiques (Combat de Centaures, Hamadryades), historiques (Courrier intercepté) ou allégoriques (Le fer et l’or), des scènes de genre - intimes (Enfant au bain), légères ou orientalisantes (Sans titre).

Il expose à Bruxelles, Paris ou Vienne et le succès est au rendez-vous.

Les premières commandes officielles arrivent (1886). Charles Buls, bourgmestre de Bruxelles fait appel à lui pour illustrer le thème du pouvoir communal. Quelques années plus tard, c’est la questure du Sénat qui s’adresse à lui pour le charger de peindre les événements qui ont caractérisé les divers régimes qui se sont succédés dans nos provinces.

La critique reconnaît aux œuvres peintes par l’artiste un souffle épique indéniable, une sobriété dans le traitement des sujets et met en exergue les qualités sculpturales des peintures et le peu de plaisir qu’il éprouve à organiser les tons sur la toile.

 
Prix Caïus 2008
 
Académie royale
de Belgique
     
   
 
   
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