Jacques de lalaing
 
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Homme de cœur, Jacques de Lalaing considère comme fondamentales les relations humaines et jamais il n’a fait l’impasse sur son entourage. A l’écoute de l’autre, il maintient sa conscience ouverte sur le monde.

Sa famille d’abord est l’objet de continuelles préoccupations. Très attentif au bien-être de sa maman, il s’inquiète pour elle, est soucieux de son confort et l’entoure de sa protection.

Proche de Christine du Tour van Bellinchave, l’épouse de son frère aîné Charles, il est à l’écoute de son mal-être et est tourmenté par les troubles comporte-mentaux et la dépression qui s’installent.

Lorsqu’il apprend que l’un de ses frères, Antoine, souffre de tuberculose, il ne ménage pas ses efforts pour qu’il puisse bénéficier des meilleurs traitements.

Il agit exactement de la même manière pour deux de ses modèles, Emilie et Germaine Thomas, touchées elles aussi par un mal identique. C’est avec le même empressement qu’il s’occupe de la santé de Nel Wouters - qui pose également pour lui - qu’il fait soigner par son médecin personnel.

Quand Marie Van Wymeersch (autre modèle de l’artiste) subit des violences conjugales, il l’aide à fuir le pays et lui donne les moyens de s’installer à Bâle où elle travaille comme modiste. Il suit de près l’évolution du traumatisme d’un de ses collaborateurs (qui se blesse gravement en tombant dans sa cave) et n’est rassuré que lorsque la nouvelle d’un pronostic favorable lui parvient.

La guerre de 1914-1918 le révolte. Il opte d’emblée pour un engagement moral sans concession.

L’emprisonnement, la faim, les atrocités l’indignent et attisent sa colère.

Il se bat pour faire libérer Léonce Pelseneer.

Il est bouleversé par le récit des horreurs que lui narrent des rescapés de Verdun.

Au début de l’année 1917, en tant que président de la Commission directrice des Musées de Peinture et de Sculpture, il s’engage personnellement et lutte contre la flamandisation des institutions belges.

Il s’oppose à un état de chose qu’il juge intolérable parce que c’est son devoir d’homme.

Imaginait-il un avenir ou entrevoyait-il d’impossibles lendemains ? La question reste à jamais ouverte mais quoi qu’il en soit, au nom de sa conscience, il ne s’est jamais égaré dans la part veule de l’humanité et il s’est éteint comme l’écrit la princesse Clémentine « sans avoir la joie de saluer la délivrance de sa patrie ».

Documents historiques
 
Prix Caïus 2008
 
Académie royale
de Belgique
     
   
 
   
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